Bonjour ! Une ch’tite question : pour le volume sur l’amour au bureau, est-ce qu’on a le droit d’imaginer un scénario qui se passerait à la Musardine ? Merci pour la réponse, il me tarde de commencer à rédiger !
Pierre.
Cher Pierre,
Figurez qu’un autre a eu la même idée que vous et ne s’est pas encombré de mon assentiment avant d’écrire. Non content de situer son action dans l’enceinte de la librairie, il y a même fait participer un personnage du nom d’Elise ! Ce qui n’est pas un problème en soi, mais pourrait le devenir en cas de redondance : je vous rappelle que la variété de chaque recueil est un de nos premiers soucis. Et vous informe au passage que j’envisage moi-même d’écrire une nouvelle pour le recueil « L’amour au bureau », sous mon nom propre, et qui aurait pour cadre La Musardine… Je me dis que quitte à faire de ce lieu un théâtre de fantasmes, autant en confier la rédaction à une personne qu’il le connaît !
Vous voilà prévenu.
Sinon, il y’a un kebab et un encadreur à coté de La Musardine… Si ça peut vous donner des idées…
Rien à voir avec la discussion, mais cette histoire de kebab m’inspire une question. Quel serait l’équivalent, en matière de sexe, de la junk-food? Ca sonnerait pas mal, je trouve « Osez 20 histoires de junk-sex »… Reste à savoir comment définir le junk-sex.
« Reste à savoir comment définir le junk-sex »
… probablement comme la junk-food ? C’est à dire :
– vite fait, vite oublié,
– à base d’ingrédients quelconques et pas toujours frais,
– « relevés » par un excès de sel, sucre ou épices (traduire: fringues frime, parfums et/ou maquillages criards, alcools bas de gamme),
– qui laisse un goût acide à la digestion et l’estomac barbouillé (pour ne parler que de l’estomac).
Hum, il n’y a pas que des choses négatives dans la junk-food. Avant le dégoût et les dégâts collatéraux, il y a le désir pulsionnel de consommer, et une quasi jouissance de la première bouchée. C’est après que les choses se gâtent.
Le junk-sex peut être vu comme une aventure,l’histoire de deux heures ou d’une nuit,en conservant les éléments bas de gamme qui causeraient les dégâts ensuite.
Cela peut être paradoxal,la jouissance de la première bouchée comme le disais elise,rester sur cette idée de plaisir absolu et ensuite voir la dégradation certainement dûe à l’alcool si nous sommes dans ce cas puis la dégration morale aussi comme par exemple des regrets ou de la culpabilité.
J’adore vos réponses, Elise… Voilà qui me met en joie.